Découvrez ci-dessous les millésimes du Domaine Jean PASCAL & Fils situé à Puligny-Montrachet, en Bourgogne et les techniques culturales mises en œuvre pour vendanger les vignes du domaine :
2019 est une année à la météorologie fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, à la suite des fortes gelées de printemps, avec des moments de tension et de doute concernant la future récolte, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final fabuleux. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui nous ravit. La magie des années en 9 a une nouvelle fois opéré ! Seul bémol, les volumes.
Au sein du Domaine , nous rentrons 20% de volume sur les appellations régionales et jusqu'à 82% de récolte sur les villages. Nous n'avons pas pu protéger tout notre vignoble avec les bougies.
A ce jour, les vins sont excellents à déguster avec un potentiel de garde fort intéressant.
Il a été marqué par une précocité historique, depuis le débourrement jusqu'aux vendanges. Enfin, le résultat est, pour de nombreux vignerons, absolument exceptionnel et remarquablement classique !
Au moment du confinement, mi-mars, le beau temps s'installe sur la France. Il dure jusqu'à mi-septembre. La vigne en profite pour prendre une avance de 3 semaines dès le débourrement. Elle la conserve jusqu'aux vendanges qui démarrent le 17 août par le Crémant de Bourgogne et se terminant le 30 août !!!
La sortie de fleur, très en avance, laisse espérer une récolte abondante. Les températures élevées de l'été, couplées au manque de précipitations, provoquent un déficit hydrique important, mais inégal selon les secteurs.
Les vinifications se font facilement, grâce à l'état sanitaire très satisfaisant des raisins. Il n'y a quasiment pas de maladie, dû à l'absence de pluie.
Les conditions particulières de ce millésime engendrent des équilibres inédits et assez uniques. Il y a une subtile richesse, bien entendu, mais également une agréable tension, en particulier sur les cépages rouges.
L’hiver 2020-2021 est marqué par une alternance de douceur et de temps froid. Il reste, en moyenne, plus doux et plus arrosé que la normale. Après un net rafraîchissement à la mi-mars, les températures remontent significativement. Elles en deviennent même estivales fin mars et tout début avril.
Le cycle végétatif de la vigne, qui avait légèrement repris, est alors stimulé. En l’espace de quelques jours, certaines parcelles, notamment en Chardonnay, ont atteint le stade mi-débourrement.
Un changement de temps s’amorce dans la nuit du 5 avril 2021, avec la descente d’une grande masse d’air polaire, qui provoque d’importantes gelées dans les nuits du 6 au 9 avril. S’ensuivent des nuits de lutte et d’angoisse.
Outre les pertes de volumes dues au gel, les raisins récoltés font l’objet d’un double tri très méticuleux, à la vigne et en cuverie. Les caprices du temps en juillet et début août contribuent au développement de quelques foyers de maladies, heureusement circonscrits grâces à nos efforts.
De l’avis général, 2021 est un millésime intéressant à travailler, car il demande une vraie technicité : les vinifications doivent être très précises. Si elles sont rapides, il faut néanmoins porter une très grande attention à l’extraction des tannins et de la couleur pour les vins rouges. Après quelques mois, on constate de beaux équilibres tant pour les blancs que pour les rouges.
Les blancs expriment une belle fraîcheur qui séduira les amoureux de la Bourgogne. Très ciselés, ils offrent pour le moment des notes d’agrumes comme le citron ou le pamplemousse, arômes qui évolueront en cours d’élevage. Vins rouges Le rubis des vins rouges, tout en délicatesse, accompagne des arômes de fruits rouges frais ou plus mûrs. Cette belle expression fruitée se retrouve en bouche, avec des notes de cerise ou de framboise. Les textures sont délicates et les tanins très soyeux.
Les vendanges sont achevées , et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons un large sourire. Après des volumes historiquement bas en 2021, suivi d’une année climatique compliquée, le millésime 2022 crée la surprise, cumulant qualité et quantité. Beaux équilibres, état sanitaire parfait, belle extraction de couleur… Difficile de rêver mieux. Le potentiel est bien là pour faire de 2022 un grand millésime !
Après un hiver plus doux et plus sec que la moyenne, les toutes premières pointes vertes en secteurs précoces apparaissent tout début avril. Une masse d'air froid en provenance du nord fait alors chuter les températures, On craint le pire. Heureusement, à ce moment-là, une grande partie des vignes est encore protégée, car au stade « bourgeon dans le coton ». Un début de cycle à un rythme effréné Mi-avril, des conditions printanières s'installent durablement et la vigne se développe rapidement…. Un mois plus tard, les premières fleurs sont observées dans les secteurs les plus avancés ! Avec deux semaines d’avance sur la moyenne et sous des conditions sèches et chaudes, la floraison intervient.
La sortie de grappe laisse présager une récolte généreuse. Ce printemps, exceptionnellement chaud, fait basculer 2022 : après un débourrement dans la moyenne, le rythme accélère et ce millésime s’annonce comme l’un des plus précoces. Les pluies espérées arrivent à point nommé. Arrivés au bon moment, les orages touchent toute la Bourgogne du 21 au 25 juin. Ils apportent une eau précieuse à un stade crucial pour la plante. La maturation se déroule sous des températures caniculaires L’été est marqué par une succession de vagues de chaleur. Les conséquences de la sécheresse sont limitées, car la vigne est une plante qui supporte plutôt bien la contrainte hydrique.
Les vendanges commencent tout doucement au lendemain de la mi-août pour quelques Crémant de Bourgogne. Les vins tranquilles démarrent quant à eux autour du 20 août en Chardonnay sur la Côte de Beaune, alors que les Crémant de Bourgogne intensifient le rythme. La récolte est belle, dans un état sanitaire parfait. Les rendements en jus sont, de façon surprenante, très bons. De l’avis général les moûts sont équilibrés avec des degrés maîtrisés et un joli niveau d’acidité. En rouge, le potentiel qualitatif des composés phénoliques est excellent, laissant entrevoir la possibilité d’un millésime de garde. En rouge comme en blanc, les moûts sont très aromatiques et le début des fermentations est très rapide. Les vinifications sont en cours. Il faudra attendre un peu pour en savoir plus, notamment sur les profils aromatiques et les équilibres finaux.
En dépit de la météorologie instable de l’été, le résultat final est bluffant. Les Chardonnay et Aligoté atteignent la pleine maturité dans un parfait état sanitaire, tout en préservant assez de fraîcheur pour être à la hauteur de la réputation des vins blancs de Bourgogne. Et le Pinot Noir prouve, une fois de plus, sa qualité de cépage roi. Après un ébourgeonnement sévère à la vigne suivi d’une vendange en vert, et d’un tri à la cuverie, ce sont de très beaux jus qui ont été rentrés, avec une grande richesse aromatique. Résultat, les vins expressifs et fruités ont de très beaux profils aromatiques, aussi bien en blanc qu’en rouge.
Pour les Crémant de Bourgogne, les vins de base sont fruités, équilibrés et élégants. Le chardonnay présente un profil aromatique autour des agrumes, de notes florales, voire de fruits exotiques. Le Pinot Noir exprime les petits fruits rouges comme la framboise, la cerise. L’Aligoté préserve la vivacité avec ses notes citronnées.
Les vins blancs sont fruités et expriment une belle complexité aromatique, avec de très belles acidités. Malgré la chaleur estivale, ils présentent de très beaux équilibres, portés par une fraîcheur toute classique.
Les vins rouges se démarquent par leurs robes incroyables ! Ils ont de belles couleurs soutenues, marque d'une grande richesse en anthocyanes. Comme les vins blancs, ils ont su garder de la fraîcheur et offrent des profils gourmands sur des fruits noirs tels que la mûre, myrtille, cerise noire.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.